Acide, sans exaltation furieuse, sans amertume sombre, dans la pétulence d'un mépris joyeux, avec une férocité solaire, s'épanouit, l'éclatante fleur carnivore et vénéneuse, le sarcasme torrentiel qui n'épargne rien ni personne, en toiles acides où l'originalité de la composition, l'étrangeté penchée des perspectives, l'audace insolente du coloris, tout contribue en une maitrise superbe à dérouter, désarçonner, enthousiasmer enfin pour le coup si bien porté.

 

A Coeur Ouvert
Huile sur toile
33 cm x 43 cm


La Mort de l'Ours
Acrylique sur toile
90 cm x 120 cm

L'univers soudain démasqué des idées reçues se désordonne savamment sous l'implacable lucidité d'un pinceau précis qui sait le juste chemin clair de la cruauté, efficace, inexorable comme le fil lumineux du scalpel.

Peinture douce-amer, clin d'oeil contrastant, déconcertant sur papier glacé ironico-tragique comme un bonbon mentol qui attaque l'émail.

Bref, une vérité frappante... un tracé qui pénètre l'intimité des êtres, des lieux.



Et que dire de la face cachée, bal masqué, double vérité et ambiguité des jumelles. L'innocence acérée, dévoilée, présumée d'une pré-post enfance contemporaine qui fomente le désir de l'ange, l'épopée du Saint-Sébastien, le temps moderne
du Walk- man.

Erica.
L'Ange
Huile sur toile
80 cm x 100 cm


Le Walk Man
Huile sur toile
80 cm x 100 cm

Par delà une forme influencée par les Balthus ou Lindner avec une touche de verve fellinienne, la démarche de Geneviève Van der Wielen s'averera, pour le fond, plus qu'hyper-réaliste en sa saisie crue de vérités pas toujours bonnes à dire, si haut surtout, aux " honnêtes gens "; à coup sur elle dérangera et suscitera digne désapprobation et vertueuse répugnance chez le médiocre béatement "encoconné" dans langes rances de la bienséance et des certitudes blettes.

Une peinture miroir qui révèlera impitoyablement plus sur le spectateur que sur la peinture !

L. Dispas


Dans cette peinture virulente, rien de féministe cependant, pas de cris ni de revendications absurdes, rien que des constats énoncés sur un mode semi-surréaliste et semi- symbolique.
Des oeuvres travaillées avec force et qui se gaussent des hypocrisies humaines tout en amenant un sourire ironique chez le visiteur.

J. Jour

Saint Sébsatien
Huile sur toile
80 cm x 100 cm

Avec une réelle maîtrise de l'exécution, ses histoires sont de vérité crue dites avec la crudité des couleurs, entre hyperréalisme et surréel.


Sarlet.

Alzeimer
Huile sur toile
70 cm x 80 cm

 



Déjeuner sur l'Herbe
Acrylique sur toile
115 cm x 145 cm

Bien que sa préoccupation essentielle, permanente, reste une recherche certaine de la forme, de l'harmonie, l'état d'esprit de l'artiste, du moment présent, passe, se libère à travers la toile.

De part cette démarche "figurative" et "narrative", ce travail demeure classique. En fait, on retrouve içi la fonction libératrice, voire cathartique de la toile

Les personnages présentés au sein des différents tableaux sont littéralement mis en scène en vue d'un quelconque drame.

Ils finissent par aboutir, indubitablement, comme mus intérieurement à un expressionnisme tragique, théatral, et avant tout émouvant.

 


Le dénouement est-il proche?

Enfin, un tel foisonnement de couleurs vives, diverses, augmente encore le volume, l'intensité des compositions. Le plaisir "plastique" est total.


Vivienne Vuiton.


Je ne pourrais jamais vous l'écrire, car l'image dépasse l'outrance des fantasmes.

Déshabillée au carrefour des promenades, la couleur cache à l'intérieur, à l'extérieur et met en disponible les traces du désir.

Si la présence des tableaux trouble, c'est qu'elle entre dans les traverses des portes et des fenêtres.

Jamais la gueule du voyeur n'a été aussi inondée de forces en formes.

Tout devient limpide, au point de fourvoyer les dissidences.

Avez-vous vu de quoi il retourne?

Regardez avant de voir.

Jean Pierre Van Tieghem


Je ne pourrais jamais vous l'écrire, car l'image dépasse l'outrance des fantasmes.

Déshabillée au carrefour des promenades, la couleur cache à l'intérieur, à l'extérieur et met en disponible les traces du désir.

Si la présence des tableaux trouble, c'est qu'elle entre dans les traverses des portes et des fenêtres.

Jamais la gueule du voyeur n'a été aussi inondée de forces en formes.

Tout devient limpide, au point de fourvoyer les dissidences.

Avez-vous vu de quoi il retourne?

Regardez avant de voir.

Jean Pierre Van Tieghem



Mystérieusement démodée, ambiguë et réaliste fantastique, dessinatrice minutieuse, Geneviève Van der Wielen ne joue pas les subtilités de la palette. Au contraire elle hausse la couleur, l'enserre dans un dessin précis, affectionne les atmosphères de huis-clos un peu théatraux

Que va-t-il se passer?

Ces rencontres se termineront-elles en éclats de rire, en joutes amoureuses
ou en bain de sang?

Le Vampire
Huile sur toile
72 cm x 75 cm

   

La tragédie frappe à la porte du comique. Une grande part de l'ambiguïté qui baigne ces tableaux procède de cet état précaire d'équilibre entre la cruauté et la dérision.

Elle vous explique qu'elle part sans idée préconcue, qu'elle ne sait pas où elle va, qu'elle suit le moment vécu et qu'elle est très inquiète : ce qui est bon signe.

J. Parisse

 
 

 

Pitt Bull
Huile sur toile
72 cm x 77 cm

Tout semble mis en place pour une mise en scène complètement cadenassée par son auteur. Mais, c'est là, méconnaitre le pouvoir subversif de l'humour par lequel l'artiste ouvre son oeuvre à l'autre.

Autant dire que parfois c'est dur, toujours fort et fragile à la fois.

F. Hendrick

 


 

 

Eros
Huile sur toile
80 cm x 80 cm

 

Geneviève Van der Wielen, une artiste liègeoise, au talent assurément original, qui pratique de manière fort personnelle diverses techniques : huile - acrylique - pastel - dessin ainsi que le monotype linéaire en noir et blanc qui dit-elle, donne au dessin beaucoup de souplesse et de douceur.

On se trouve ainsi devant une constante de l'oeuvre de Geneviève Van der Wielen, alors qu'à première vue sa peinture peut paraître très violente.

Il est évident que des thèmes comme ceux de "la corrida" orientent d'abord le regard dans cette direction, mais très vite on se rend compte qu'il y a dans la plupart des compositions de cette artiste une recherche fondamentale et la tendresse sans fausse pudeur, mais avec un graphisme, des couleurs et un esprit sans concession.

J. Jour